40 ans du FAEJ

L’année 2025 marque le 40^e anniversaire de la fondation du FAEJ.

Depuis 1985, l’implication du FAEJ dans des affaires juridiques a contribué à des victoires historiques touchant la discrimination, le droit du consentement, les droits génésiques, les prestations parentales, la pension alimentaire pour conjoint·e, l’équité salariale, l’égalité des survivant·e·s de violences sexuelles, les droits des personnes 2ELGBTQ+ et les droits des travailleur·euse·s.

Le mouvement du FAEJ a défendu et fait progresser les droits des femmes et la justice de genre, en milieu de travail tout comme à la maison, à l’hôpital, à l’école et devant les tribunaux.

Aux sympathisant·e·s, membres, employé·e·s, militant·e·s, bénévoles, partenaires et allié·e·s du FAEJ, merci de prendre part à la lutte continue pour la justice de genre. Ensemble, nous ferons de l’égalité des genres une réalité au Canada.

À l’avant-plan du féminisme : notre plaidoyer d’hier à aujourd’hui

La fondation du FAEJ

Le 17 avril 1985, est entré en vigueur l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés, la disposition garantissant le droit à l’égalité. Avec l’article 28, qui garantit « également aux personnes des deux sexes » tous les droits et libertés de la Charte, l’article 15 est la pierre d’assise du droit à l’égalité des femmes inscrit dans la Charte ainsi que du droit à l’égalité entre les genres. Ces dispositions ont été inscrites dans la Charte de notre pays grâce au travail inlassable de plusieurs des mères fondatrices du FAEJ.

Le FAEJ a été fondé le jour même de l’entrée en vigueur de l’article 15, et cette année-là, nous avons lancé pas moins de trois contestations judiciaires fondées sur la Charte.

1985

Lutte pour le droit des femmes mariées de changer leur nom de famille

L’affaire Bertrand c. le Commissaire du Territoire du Yukon a été la première action en justice parrainée par le FAEJ. Nous y avons soutenu qu’une partie de la Loi sur le changement de nom du Yukon, qui refusait aux femmes mariées le droit de changer de nom de famille, était inconstitutionnelle. La Cour suprême du Yukon nous a donné raison et a invalidé cette disposition, ce qui a permis aux femmes du Yukon de garder leur nom de jeune fille après s’être mariées.

1985

À la défense des droits des travailleur·euse·s de soins

Chittenden, Villanueva, la Toronto Organization for Domestic Workers’ Rights c. le Procureur général de l’Ontario, une autre action en justice parrainée par le LEAF, a remis en question la constitutionnalité de certains articles de la Loi sur les normes d’emploi de l’Ontario. Cette loi excluait les travailleuses domestiques – en forte majorité des femmes immigrantes – de nombreuses mesures de protection de l’emploi accordées à d’autres travailleur·euse·s.

À la suite de cette contestation en justice, le gouvernement de l’Ontario a étendu aux travailleur·euse·s domestiques les protections du salaire minimum et du paiement de leurs heures de travail supplémentaires.

Notre solidarité avec les travailleur·euse·s de soins se prolonge aujourd’hui dans le projet « Valoriser l’économie des soins ». Ce projet proposera des moyens de remédier à la sous-estimation de la valeur du travail de soins en apportant des réformes à nos systèmes de protection sociale, notamment dans des domaines comme les normes du travail et leur application, l’immigration et l’assistance sociale.

1986

LE PLAIDOYER FÉMINISTE EST À L’ŒUVRE DEPUIS DES DÉCENNIES ET IL SE POURSUIT AUJOURD’HUI

Consultez la chronologie complète des faits marquants de l’histoire du FAEJ, notamment les jugements historiques dans de nombreuses sphères du féminisme, les grandes dates de l’évolution de notre mouvement, les transformations de l’organisme et plus encore.

Pour en savoir plus, lisez un résumé du travail actuel du FAEJ.

1987-2025

La lutte pour la justice de genre se poursuit—les dons mensuels soutiennent l’action féministe à long terme.

Les donateur·trice·s mensuel·le·s jouent un rôle crucial dans le soutien d’interventions juridiques, de campagnes de plaidoyer et d’occasions d’éducation juridique.

Le FAEJ, propulsé par la communauté

« En ces temps où les droits des femmes, des personnes trans, des filles, des mères et de la diversité sexuelle et de genre sont de plus en plus menacés, le type de contestations judiciaires et d’actions en justice entreprises par le FAEJ est essentiel. Ces enjeux me tiennent à cœur et j’ai été heureuse et privilégiée de pouvoir contribuer modestement à votre mission. »

Aurore, Montréal

« Il existe très peu d’organismes féministes nationaux au Canada, et encore moins qui se battent devant les tribunaux pour que les droits à l’égalité des femmes soient pris en compte dans les décisions juridiques. À mes yeux, le travail du FAEJ est plus nécessaire que jamais. »

Elizabeth Shilton

LES SECTIONS RÉGIONALES DU FAEJ : FER DE LANCE DU PROGRÈS FÉMINISTE LOCAL

De Calgary à St. John’s, les sections régionales du FAEJ font progresser l’égalité des genres dans les communautés aux quatre coins du Canada.

Les sections régionales du FAEJ, qui constituent un mouvement de la base et géré par des bénévoles, regroupent des étudiant·e·s en droit, des avocat·e·s, des militant·e·s et des chercheur·euse·s universitaires. Elles réalisent des programmes d’éducation, organisent des événements et activités de plaidoyer, créent des liens au palier local avec d’autres organismes qui poursuivent un mandat axé sur l’égalité des genres et qui répondent à des enjeux touchant l’égalité à l’échelon communautaire. Informez-vous sur les sections du FAEJ et joignez-vous à l’une d’entre elles dès aujourd’hui.

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Quel impact le FAEJ a-t-il eu dans votre vie? Pourquoi la lutte pour l’égalité des genres vous importe-t-elle?*

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Faites progresser la justice de genre à l’échelle du Canada grâce au contentieux stratégique, à la réforme du droit et à l’éducation juridique du public.

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Les sections du FAEJ présentent des ateliers éducatifs, organisent des événements et s’engagent pour la réforme du droit dans leurs communautés.

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Devenez bénévole

Les bénévoles siègent à des comités, aident à affiner les arguments juridiques et agissent à titre d’avocat·e·s dans des interventions en cour.

Des décennies de leadership féministe inébranlable

Il y a 40 ans, nos mères fondatrices ont constaté que l’inclusion de la garantie d’égalité dans la Charte n’était qu’une première étape sur le chemin vers l’égalité des genres. Un plaidoyer continu allait être indispensable à l’application des droits à l’égalité ainsi que dans leur interprétation et dans leur défense – et c’est précisément la mission du FAEJ.

NOS MÈRES FONDATRICES

Jennie Abell
Denise Arsenault
Beth Atcheson
Flora Buchan
Patricia Cooper
Daphne Dumont
Mary Eberts
Halyna Freeland
Dale Gibson
Nancy Ruth
Helene LeBel
Gayle MacDonald
Shauna MacKenzie

Marilou McPhedran
Sylvia Neschokat
Brigid O’Reilly
Yvonne Peters
Eve Roberts
Loretta Scott
Magda Seydgegart
Lynn Smith
Eloise Spitzer
Donna Stephania
Beth Symes
Susan Tanner

NOS DIRECTRICES EXÉCUTIVES

Shelagh Day
Christie Jefferson
Joanne St Lewis
Jane Craig
Pat Paradis
Jane Rounthwaite
Nancy Radclyffe
Ellen Mary Mills
Renata Harvey

Audrey Johnson
Sheryl Hoshizaki
Marilyn Roycroft
Diane O’Reggio
Hailee Morrison
Shaun O’Brien
Elizabeth Shilton
Meghan Stephens
Pam Hrick